MAGNE, le mystérieux exécutant.


Photographie de Katia Guillochin pour Le journal de l'Orne. Au premier rang de gauche à droite, messieurs Gabriel Ramier, anonyme, Daniel Baeremaeckere et Louis Sassier, au second rang à droite, monsieur Hubert Christophe, conseiller général et maire de joué-du-Plain.


Dans un des récits des Grandes affaires criminelles de l'Orne, La terre de France buvait son propre sang, la révélation du nom de Magne comme le tueur du maire judépéen Emile Buffon le 16 juin 1944 garde un gout d’inachevé, les informations sur cet homme demeurant par trop parcimonieuses.

Dès lors, questionnons-nous sur sa véritable identité.

Cet homme aurait été dans la police judiciaire avant et après-guerre, peut-être dans la brigade mondaine tout comme G. B. vers 1935. Les deux hommes se seraient-ils rencontrés au 36, quai des orfèvres dès cette époque ?
Ajoutons à cela que l'homme pourrait être un blond aux yeux bleus, assez grand, plus d'un mètre soixante-dix, né vers 1900-1915, vu le 15 juillet encore à la Motte...

De fait, son identification ne sera-t-elle possible qu'à l'ouverture des archives des services secrets français ? Lançons une bouteille à la mer ... Qui sait ?..

Depuis, une récente information donne un nom à l'agent Sidéral, Jean Lebigre, dit Jean Le Fur... A confirmer. Y aurait-il d'une part un agent de la France Libre, Lebigre, et d'autre part, un véritable tueur nommé Magne ?

Notons par objectivité que la veuve d'Emile Buffon aurait pensé que son époux avait été assassiné par un prisonnier rouennais à qui G.B., un temps dans la police à Rouen, aurait promis un élargissement en échange de ce service si particulier... Question : Moizo ou Lequet étaient en mai juin 1944 ? Les exactions les menant aux Assises débute au premier juillet 1944. Question : Depuis combien de temps, G. B. avait-il abandonné un poste dans la police ?

Pour l'heure, laissons Emile Buffon dormir à l’ombre de l’église Saint-Gervais et Saint-Protais.